

Photographie de Hans Silvester qui parcouru le Japon durant une année, en 1968.
Photographies signées et numérotées de 1 à 10 par l’artiste.
3 formats disponibles : 40x60 cm | 60x90 cm | 100x150 cm
Pour tout renseignement, contacter Frédéric au +33 6 87 32 58 68
Le photographe s´est appliqué à montrer le Japon sous tous ses aspects, loin des clichés. Mais la photo de ce bonze assis devant le jardin de pierre du temple zen de Ryoanji à Kyoto remporte les faveurs de Hans Silvester qui dit : "Après avoir longtemps médité yeux fermés, face au mur, il s´est tourné, yeux ouverts, vers le gravier bien ratissé et, parfaitement immobile, continue sa méditation en laissant la lumière l'envahir. Debout derrière lui, silencieux, je contemple la symétrie absolue de la sérénité."
Plusieurs étapes ont mené Hans Silvester à découvrir l'empire du Soleil levant. Déjà très jeune, le photographe était intéressé par le bouddhisme zen et la culture nippone. Ensuite, ce sont les images rapportées en 1951 par le journaliste suisse Werner Bischof qui l'ont foudroyé. L'envie de s'y rendre germait doucement en lui et le destin lui a tendu les bras : une enseigne de grande distribution lui proposa en 1968 le projet de réaliser des photos au Japon pour les glisser dans les tablettes de chocolat pour fidéliser les clients. Ainsi, Hans Silvester s'est vu confier la réalisation d'un livre "chocolat" sur la thématique du Japon. Il y est resté un an et a pu découvrir ce pays intensément. En dehors des villes, le photographe aime raconter qu'il était un objet de curiosité. Ne parlant pas la langue, il se baladait avec des petits papiers écrits en japonais dans ses poches, sur lesquels étaient inscrits entre autre "Je suis propre comme un Japonais" au moment de négocier le gîte et le couvert. En une année, Hans Silvester a su saisir autant les enfants de Tokyo au cœur d'un décor très moderne et graphique, que les temples zen de Ryoanji ou encore les manifestations casquées des étudiants japonais en 1968.
Retour De Voyage est admiratif de cette photographie qui ne peut laisser indifférent. La silhouette noire centrale contraste avec les grains de sable que l'on pourrait presque compter. Les codes se troublent, est-ce une photo ? un dessin ? Les frontières semblent poreuses mais l'émotion est là.
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